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Productivité

BIM : 3 principes clés à connaître

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Il y a une quinzaine d’années, les plans étaient encore en grande majorité dessinés à la main : planche à dessin, calque, stylos et même lames de rasoir pour effacer les traits réalisés par ces stylos ! Aujourd’hui, les nouvelles technologies ont transformé votre façon de construire. Vous parlez de plus en plus “BIM” dans vos projets en cours ou futurs, mais de quoi parle-t-on exactement ? Voici les principes clés à connaître pour tirer profit de ses avantages sur vos projets.

Le BIM en 3 notions

Un logiciel, une technologie, une maquette 3D, un processus collaboratif ? S’il existe des spécificités propres à chaque projet, tous les acteurs de la construction s’accordent à définir les fondamentaux du BIM: ses notions, ses dimensions et ses niveaux de collaboration. 

 

Pour bien comprendre le sujet, il faut partir de sa définition : qu’est-ce que signifie l’acronyme  BIM ? Il est définit par trois notions indissociables : Building Information Model, la modélisation des informations des éléments de construction, c’est-à-dire la représentation de l’élément de construction et de son information. Chaque élément est constitué de propriétés géométriques, descriptives, de positionnement sur le plan ; Building Information Modelling, renvoie aux moyens par lesquels ces informations sont modélisées et Building Information Management implique la notion de gestion collaborative de ces informations entre les utilisateurs. Plus concrètement, chaque élément de construction de votre ouvrage est renseigné par une information, possède un format type et se partage avec vos collaborateurs : la combinaison des 3 notions vous permet de travailler en BIM ! 

Son champ d’application concerne tout type d’ouvrage, du bâtiment aux chantiers linéaires (route et rail), en passant par l’énergie. Dans le bâtiment, les essais techniques sont réguliers : la maquette numérique offre des possibilités pour concevoir et tester des prototypes d’ouvrages. Par exemple, les tests en gros oeuvre se font sur la maquette numérique. Des études de résistance de matériaux et de structures peuvent être réalisées, de même pour les études de performance énergétique ou de comportement (isolation, réverbération…).

Le BIM, c’est aussi une question de dimensions : chacune d’elle apporte une donnée spécifique à votre élément de construction. 

 

Le BIM en 7 Dimensions 

Les informations physiques et fonctionnelles de votre ouvrage sont regroupées dans une maquette numérique. Des données (de dimension, temps, coût, environnementales) complètent les grandeurs fondamentales (longueur, largeur, hauteur). La maquette numérique peut intégrer jusqu’à 7 dimensions : de la 2D à la 7D, chacune d’elle apporte une donnée spécifique à l’élément de construction. Outre la représentation linéaire de l’objet sur plan (2D), elle intègre aussi la notion de volume (3D), la dimension temps qui permet d’évaluer la longévité de l’ouvrage (4D), les ressources humaines, financières et matérielles dans une logique de gestion des coûts (5D), les données environnementales (6D), patrimoniales (7D). 

Vous pouvez ainsi analyser avec précision votre ouvrage en croisant des données variées. Les données utilisées et leurs échanges avec vos interlocuteurs traduisent les niveaux d’utilisation du BIM. 

 

Le BIM et ses Niveaux d’utilisation

Le BIM vous offre plusieurs niveaux de collaboration qui correspondent à des niveaux de maturité d’utilisation du BIM : du BIM isolé (niveau 0-1) au BIM intégré (niveau 3), ces niveaux constituent les étapes vers le BIM global.

Les niveaux 0 et 1 : BIM isolé

Entre le niveau  0 et le niveau 1, il n’y a pas de réel changement de méthode de travail entre les différents acteurs. Ce qui change, ce sont les supports d'échanges. Dans le niveau 0, ce sont principalement des échanges de papiers électroniques (PDF). Au stade du niveau 1, le format d’échanges est plus évolué : il s’agit de fichiers informatiques 3D. Les échanges s’effectuent souvent par mail au format .dwg ou .dxf. Une certaine collaboration s’effectue entre les acteurs travaillant en 3D (unités, points d’insertion, calques, …). 

 

Niveau 2 : BIM collaboratif 

A partir de ce niveau de maturité, ce sont les méthodes de collaboration qui commencent à se transformer. Chaque acteur peut créer sa maquette numérique en 3D contenant uniquement ses propres données. L’un des acteurs, souvent le BIM Manager, réunit les différentes maquettes de chaque acteur et vérifie l’absence de conflits. 

 

Niveau 3 : BIM intégré 

A ce stade, il n'y a plus d'échange de fichier mais une vrai collaboration continue entre les intervenants. Les acteurs travaillent sur une maquette numérique unique et en même temps. On a donc un processus collaboratif en temps réel. Ce niveau de collaboration demande de la part de tous les acteurs d’adopter une même méthode de travail. Les accès et autorisations doivent être parfaitement gérés et planifiés. 

 

Le BIM, à chacun son usage

Ca y est, vous avez les principes du BIM bien en tête, et vous voyez un intérêt pour vos projets. Par où commencer ? 

Si vous êtes architecte ou BIM Manager et que vous avez besoin de concevoir votre maquette numérique : il existe des logiciels simples de conception (Autodesk Revit, Archicad). Si vous êtes utilisateur du BIM et que vous souhaitez accéder à la maquette sans la modifier : l'application mobile la plus facile d’utilisation est Finalcad.

Construire numériquement votre ouvrage avant de le construire réellement peut vous faire gagner du temps et économiser des coûts supplémentaires. L’avatar numérique de l’ouvrage devient aussi important que l’ouvrage réel. Cela permet de prendre en compte des informations précieuses dès la conception (notamment les besoins d’exploitation) et d’être en mesure de mieux anticiper les risques pour prendre les décisions adaptées.

 

Si le BIM semble offrir des avantages compétitifs en termes de productivité, de qualité et de maîtrise des coûts, les défis se portent aujourd’hui sur l’accessibilité et l’adoption de tous les acteurs de la construction.

 

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