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- 4 minutes de lecture

Les 10 000 projets réalisés via l’appui de l’application Finalcad depuis sa création ont permis, l’année dernière, la publication d’un Observatoire de la Construction, focalisée sur le logement social.

Finalcad a ainsi profité du 76e Congrès HLM qui s’est tenu en septembre 2015 pour présenter son Observatoire de la Construction, dédié à l’habitat social. Un document de référence s’inscrivant dans une démarche globale de l’entreprise qui vise à améliorer la qualité et à la rendre accessible à tous. Grâce aux 10 000 projets gérés via l’application, de nombreuses informations ont en effet pu être récoltées dans un volume d’ailleurs sans précédent, permettant ainsi la mise en lumière de nombreuses analyses. Et, de ces analyses, ont émané des défauts récurrents sur les chantiers. L’application, par exemple, a mis à jour près d’un million d’observations par lot, et par objet à reprendre.

 

Définir les leviers damélioration

Les informations ont ainsi été regroupées dans 12 lots génériques : peinture, plomberie, menuiserie intérieure, électricité, menuiserie extérieure, sols souples, sols durs, cloisons, nettoyage, métallerie, étanchéité et aménagement. Il est ainsi ressorti des problèmes récurrents, par exemple, que les lots peinture, plomberie et menuiserie intérieures sont de façon générale les plus impactés dans les logements. L’étude des observations a ainsi démontré que les mêmes défauts se retrouvaient d’un logement à un autre, presque inéluctablement. En support de ces analyses, des visuels particulièrement explicites : l’Observatoire de la Construction s’est en effet appuyé sur près de 500 000 photos ! Notons aussi que près de 22% des observations étaient liées à des opérations de pose, et non pas de reprises. Autant d’éléments récoltés permettant de définir des leviers d’amélioration. Car au-delà du compte-rendu, l’ambition de Finalcad, est en effet, au regard de toutes ces informations, de mener des analyses prédictives. L’idée ? Créer des alertes en fonction de l’opération, de la phase chantier, et de l’opérateur qui la gère.

Alerter, et in fine, améliorer la qualité

En effet, grâce à des données devenues plus fiables, plus exhaustives et plus précises (notons que la pertinence de la source des données utilisées ici tient au fait d’une saisie directe sur le chantier, grâce à une application mobile), l’analyse prédictive devient possible. Avec une base d’échantillonnage suffisante, on peut envisager de faire émerger un ouvrage type, tel que le logement social. Dès 5 chantiers, en effet, les études sont capables de faire ressortir les problèmes récurrents. Il devient alors possible d’anticiper, à un facteur de confiance près, quels seront les défauts de qualité les plus fréquents pour un ouvrage donné. Une telle liste peut être alors intégrée dans des plans de contrôle, pour systématiser et hiérarchiser les contrôles sur les défauts les plus probables. En outre, les dérives en cours de construction peuvent être rapidement identifiées, si elles suivent par exemple une séquence d’événements type. Des alertes seront ainsi déclenchées pour traiter les défauts de qualité dès leur apparition, s’ils n’ont pas pu être anticipés. Car tout l’enjeu est là : réduire le nombre de réserves avant réception par une anticipation des problèmes à la source, ou par des actions correctives immédiates le cas échéant.

Si les modèles virtuels comme les maquettes numériques représentent une formidable avancée, il n’en demeure pas moins que « pour construire bien du premier coup », il faut aussi nécessairement des observations bien réelles émanant du terrain. Cette capture de la réalité implique un effort collectif. Si la technologie existe, prête à révéler tout son potentiel, elle nécessite toutefois une volonté commune d’amélioration de la qualité. Une qualité que Finalcad veut rendre accessible à tous, d’où son initiative d’Observatoire de la Construction disponible gratuitement.

LObservatoire de la Construction : les principaux enseignements

Ressort de cette analyse globale qu’un standard de la qualité de finition d’une construction est très vraisemblablement en sommeil. On se rend compte, en effet, que certains gestes évidents ne sont pourtant pas constamment la règle. Or, le simple fait d’oublier de poser un cache autour d’une prise électrique pour un électricien peut avoir des conséquences désastreuses sur le long terme. C’est ainsi qu’il apparaît important, et peut-être même essentiel d’établir une base commune, d’expliciter un référentiel qualité implicite et de le partager. L’Observatoire de la Construction montre que des premières recommandations peuvent être formulées simplement en agrégeant automatiquement la base de connaissance exprimée lors des phases de réception. Notons aussi, grâce à cette étude, la mise en lumière d’un nombre significatif de défauts situés aux interfaces des corps d’état secondaires : joints manquants entre un coffret électrique et une cloison, plinthe à refaire après dévoiement d’une canalisation, prise électrique à repositionner suite au déplacement d’une cloison, butée de porte à repositionner après installation d’une plinthe... Autant de défauts qui soulignent à quel point une organisation de travaux où les corps d’états spécialisés se succèdent les uns aux autres conduit inévitablement à des défauts en cas de modifications tardives. Ces défauts sont souvent source de contentieux lorsque les passages de main entre chaque lot n’ont pas été encadrés par des procédures de réception. Face à ces problèmes de phasage, plutôt que de dépenser de l’énergie pour mobiliser une entreprise plutôt qu’une autre pour effectuer les travaux de reprise, l’idée s’impose de faire appel à des sociétés multi-tâches, capables de convertir rapidement un logement non conforme en un logement conforme à un standard de qualité de finition de la construction. Une mise au point sur « le qui fait quoi ? », documentée sur la base des défauts illustrés les plus récurrents, est une autre piste pour fluidifier les relations contractuelles entre les différents corps d’états et leur coordinateurs.

  • Une réserve sur trois est une prise mal alignée
  • Une dalle mal posée sur 50% des chantiers observés
  • Un problème sur quatre au pied de la porte
  • Une réserve sur trois attribué au peintre
  • Dans 21% des cas, un joint fait défaut
  • 24 millions d’euros dépensés chaque année sur des reprises de joints

LObservatoire de la Construction : les chiffres clés

  • Les données de 30 000 logements récoltées de quelque 7 000 utilisateurs
  • Une étude reposant sur 1 million d’observations
  • 500 000 photos en support
  • 5 800 heures de saisie analysées
  • En moyenne 17 réserves par logement social identifiées

Extrait d'un article réalisé par Le Moniteur pour Finalcad paru dans le dossier Habitat Social de la publication du 9 septembre 2016.

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